Ce dont tu n’as même pas idée…existe!

Ou explorer et opérer une transformation numérique.

Bannière de décoration phase explorer

Comment fais-tu pour savoir si c’est bon du kimchi si tu ne sais même pas que ça existe?


T’as fait un gâteau pour la première fois et il était salé? 


Tu essayes de t’inventer une nouvelle passion, mais tu manques d’inspiration? Continue! C’est quand même permis de rêver, non? D’oser! D’essayer! D’imaginer pouvoir apprendre, par soi-même, ce qu’on ne sait même pas. Être autodidacte. Passer de débutant·e, à intermédiaire, à avancé·e, à expert·e? Se donner du temps pour apprendre et se former? Pourquoi pas? 


Et si on te donnait la chance d’apprendre sur un plateau d’argent? «Whoa» le vertige! 


Avoir la possibilité d’expérimenter et d’être en mode découverte! De voir qu’un monde de possibles s’offre à toi! 


Et si on te donnait le droit, le temps et les ressources collectives pour EXPLORER?

 

bannière de décoration

Il était une fois l’autoformation, la formation et le codéveloppement

Qu’ont en commun les entreprises collectives le Petit-Témis, le ROSEQ et le Festival Tremplin? Oui, elles sont toutes actives, entre autres, dans la MRC du Témiscouata hehe! Perspicace! Mais ce pourquoi nous les mentionnons ici, c’est parce qu’elles font partie des 28 entreprises ayant participé aux formations offertes dans le cadre de la phase Exploration.


Tel que mentionné lors de la première publication de ce cycle de transfert, le projet Exploration et Cocréation, le numérique en tourisme et culture s’est déroulé en deux phases et a pris forme à la suite du Forum Suivre le courant, tenu en 2017. C’est ainsi que cet événement a permis de dresser le portrait des besoins en matière de numérique pour les organismes, coopératives et entreprises culturel·le·s et touristiques du Bas-Saint-Laurent. 

De cette consultation est né un programme d’activités d’apprentissage multiple, subdivisé en trois axes distincts - l'autoformation, la formation et le codéveloppement - ayant donné vie à des ateliers de cocréation, des ateliers de formation, des conférences, des rencontres de codéveloppement, des démonstrations, des expérimentations (en groupe ou en solo) et à des cliniques, le tout mettant l’apprenant dans un rôle tantôt passif, tantôt actif.  

La phase Exploration s’est déroulée sur deux ans et a permis d’offrir une diversité d’activités et contextes d’apprentissage pour développer les compétences des intervenants et souffler dans les ailes de la communauté technocréative bas-laurentienne en transformation numérique. 


Contrairement à la phase Cocréation, à l’honneur lors des trois dernières publications de ce blogue, la dimension Exploration s’est déployée dans un plus large spectre, puisque l’ensemble des entreprises collectives en économie sociale du Bas-Saint-Laurent en culture, tourisme et numérique pouvait en bénéficier. 


«C’était intéressant de constater comment la phase Explorer a servi à diminuer le fossé technologique parmi les participants. Durant la phase Cocréer, j’ai pu constater que les participants avaient progressé au niveau des connaissances numériques. Je ne m'attendais pas à ce que certain·e·s participant·e·s sachent ce qu'était un beacon ou une puce RFID!», exprime Martial Dubois, chargé de projet responsable des cellules de cocréation.


Formation

Au total, 11 formations, dont quatre en visioconférence, ont été dispensées dans différents domaines (Gestion, communication et marketing, expérience et médiation), pour un total de 75 heures de formation auprès de 28 entreprises ayant participé au moins à une seule formation;soit 659 heures de formation cumulées!  

Des sujets tels que L’écriture sur le web offert par Patrick White, professeur responsable du programme de baccalauréat en journalisme à l’UQAM et le Référencement sur le web par Maude Lavoie, experte Shopify et consultante numérique, reconnue au Bas-Saint-Laurent pour son entreprise NitroMedia, ont permis aux entreprises collectives du Bas-Saint-Laurent de développer de nouvelles expertises ou de se mettre à jour sur les nouvelles tendances en matière de numérique.

Photographie de la formation «Exploration de la technique»

 

Formation Exploration de la technologie

 

Evelyne Drouin et Jean-François Primeau de GénieLab aux Bienfaits à Rimouski;ici, on s’amuse avec les «littleBits»!

 
Photographie de la formation «Création d’une expérience PPT»

 

Formation Création d’une expérience PPT

 

Dave Massicotte de Noctura à La Station de Rimouski

 
Photographie de la formation «Référencement»

Formation Référencement 

 

par NitroMedia à La Station de Rimouski

 
Photographie de la formation «Outils numériques et pratiques collaboratives en vue d’un projet collectif»

 

Formation Outils numériques et pratiques collaboratives en vue d’un projet collectif 

 

Annie Chénier de Cpour.ca aux Bienfaits à Rimouski


Photos: Josée Forest, Économie sociale Bas-Saint-Laurent



Autoformation en ligne et communauté de pratique

En plus de l’offre de formations, 8 fiches technos Comment ça marche? et 12 capsules vidéo ont été mises en ligne et sont accessibles en libre-service via la communauté publique Facebook Numérique Explorer et Cocréer. Territoires innovants en économie sociale et solidaire (TIESS), partenaire du projet, a mis un espace à la disposition des participants sur sa plateforme Passerelles: Numérique en tourisme et culture au BSL. Cette plateforme est un espace de partage dédié aux communautés de pratique en économie sociale et solidaire. Les fiches d’autoformation, les vidéos et des nouvelles y ont été déposées. 

 

Exemple de fiches technos réalisées


 
Fiche «Application mobile»
 
Fiche «Capteurs»


Codéveloppement

Finalement, 11 séances-ateliers de codéveloppement, de partage, de réseautage, de mise en commun de solutions, de savoirs-faire et de savoirs-être ont permis à 15 entreprises, dont 13 issues de notre milieu preneur, de sortir de leurs enjeux du quotidien, pour tisser un réseau d’entraide avec le milieu. Les entreprises culturelles et touristiques sont composées généralement de peu de membres dans leur équipe. Ainsi, l’ensemble des tâches en communication, gestion et administration sont souvent assumées par une ou deux personnes. La création d'un réseau qui s’échange des outils et des trucs, ou même qui partagent des coûts pour une licence x, y, z, s'avère très profitable. Qui plus est, ce réseau constitue le noyau dur par lequel une communauté technocréative peut émerger.

Deux publications suivront dans les prochains mois afin de vous présenter plus en détails les portions FORMATION et CODÉVELOPPEMENT de la phase Explorer.



Cliquez ici pour télécharger les fiches technos!
Le contenu de ce travail est soumis à la licence CC BY 4.0

L’actuelle démarche de transfert de connaissances Vous raconter les cellules du Bas-Saint-Laurent s’échelonne sur six mois. Elle se veut riche en partage afin de vous inspirer dans la mise en place et la pérennisation de votre propre communauté technocréative.
Nous espérons que ces lectures vous aideront à EXPLORER et COCRÉER le futur! 

N’hésitez pas à commenter la présente démarche dans l’espace Commentaires situé en bas du blogue ou à nous contacter par courriel à info@llio.quebec pour toutes questions!

 
bannière de décoration avec de l'illustration


1 Le groupe de codéveloppement professionnel est une approche de développement pour des personnes qui croient pouvoir apprendre les unes des autres afin d'améliorer leur pratique. La réflexion effectuée, individuellement et en groupe, est favorisée par un exercice structuré de consultation qui porte sur des problématiques vécues actuellement par les participants…
Adrien PAYETTE, Claude CHAMPAGNE, PUQ, 1997



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La démarche est rendue possible grâce au Ministère de l'Économie et de l'Innovation

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