Faisabilité, désirabilité et viabilité!

Ou comment tester un prototype

Oui c’est réaliste!

J’ai tout ce qu’il me faut! Matériaux, outils, connaissances et compétences!

C’est à mon horaire de la semaine prochaine. Trop hâte! Ça va trop être beau!!!

Je vais le laisser traîner pendant le party de noël… c’est sûr que toutes mes tantes vont en raffoler!

Au montant que j’investis… pas le choix!

Après avoir imaginé et prototyper des idées de solutions, il est temps de les TESTER et d'entrer dans cette boucle d'amélioration continue de la future solution.

Ces améliorations successives permettront d'atteindre une solution répondant aux critères de:

  • VIABILITÉ (la solution est-elle viable économiquement? La demande sera t-elle au rendez-vous? Est-ce que l’investissement est facilement remboursable?)
  • DÉSIRABILITÉ (cette solution est-elle désirable? Est-ce beau, attractif? Est-ce que ça donne le goût de l’avoir? Est-ce que ça comble un besoin important, essentiel?)
  • FAISABILITÉ (Est-ce que nous avons tout ce qu’il faut pour matérialiser cette solution? Est-ce que nous avons les outils, matériaux et compétences pour rendre le tout tangible?)

ET SURTOUT, ces améliorations permettront d’atteindre la solution qui répond au défi de départ!Dans un projet mené en design thinking, après une bonne dose d'empathie, qui a servi à comprendre l'usager et son contexte, on prototype et on teste en boucle jusqu'à ce qu'on arrive à une solution qui correspond au problème à résoudre.

TESTER consiste à placer l’idée (objet physique ou numérique) dans un contexte concret et précis. Rapidement, vous allez vous rendre compte s’il faut poursuivre l’exploration pour améliorer votre prototype ou s’il est rendu à la forme la plus viable, désirable et faisable!

C’est à ce moment que vous confrontez ce que vous aviez en tête et ce que ça dit en vrai! Il s’agit de matérialiser les concepts, le «scénarimage» et de valider les fonctionnalités, l’esthétisme, le contenu et l’ergonomie, le cas échéant.

Image du bâton conteur
Photo: LLio

Dans le cadre du projet Exploration, cocréation: le numérique en culture et tourisme au Bas-Saint-Laurent, la cellule de cocréation Kiskotuk a testé in situ, dans un premier temps, son prototype physique non fonctionnel de bâton conteur. Dans un deuxième temps, elle a convié des gens extérieurs à la cellule pour leur présenter un prototype avancé et tester sa désirabilité.

«Tester c’est être vraiment dans le concret! C’est dynamique d’être à même le sentier et en personne! On voit vite ce qui est faisable et ce qui ne l’est pas.»
- Un participant de la cellule Kiskotuk
Image d'une femme tenant le bâton conteur
Photo: LLio

Pour accompagner sa phase test, la cellule Kiskotuk a produit une grille d’analyse du prototype afin de recueillir les ressentis et réactions concernant l’expérience pensée et vécue. Ainsi, les membres ont été en mesure de porter un jugement sur l’accessibilité, l'ergonomie et l’esthétisme du bâton, le contenu audio et l’ergonomie des plaques d’interface.

Pour Paraloeil, le test du prototype n’a pas été concluant. Ainsi, l’équipe en est à réajuster leur solution avant de la tester de nouveau. Tel est le processus de l’espace solution, un processus itératif.

«Quand j'y repense maintenant, je me dis que la dimension itérative de ce processus est probablement l'aspect le plus complexe de la démarche: de faire le deuil de ses a priori/premières idées. D'ailleurs, mon hypothèse est qu'on ne peut voir la dimension itérative de la démarche qu'à la fin de celle-ci, c'est pourquoi il me semble important d'insister sur la philosophie qui sous-tend ce concept: savoir faire le deuil de ses premières idées!»
- Un participant de la cellule Paraloeil

Pour le SHMP, l’envergure du projet n’a pas permis d’aller jusqu’à un prototype pouvant être testé toutefois l’organisme envisage poursuivre le déploiement d’un prototype d’ici un an ou deux!

Bilan du projet à venir dans la prochaine, et dernière, publication!

PARTIE DE LA FIN - ne modifier que les liens «article suivant» / «article précédent» + les notes avec les exposants supprimer au besoin la partie des creative commons modifier le lien vers l'outil à télécharger ou supprimer cette partie au besoin ↓ PARTIE OUTIL CC - Supprimer au besoin changer le lien et le nom de l'outil sinon ↓ CITATION FINALE - ne rien changer ↓

L’actuelle démarche de transfert de connaissances Vous raconter les cellules du Bas-Saint-Laurent s’échelonne sur six mois. Elle se veut riche en partage afin de vous inspirer dans la mise en place et la pérennisation de votre propre communauté technocréative. Nous espérons que ces lectures vous aideront à EXPLORER et COCRÉER le futur!

N’hésitez pas à commenter la présente démarche dans l’espace Commentaires situé en bas du blogue ou à nous contacter par courriel à info@llio.quebec pour toutes questions!

LIENS ARTICLE PRÉCÉDENT - ARTICLE SUIVANT - changer les liens ↓
Article précédent Article suivant
BANNIÈRE FINALE - ne rien changer ↓ CRÉDITS SUBVENTION MINISTÈRE - ne rien changer ↓
La démarche est rendue possible grâce au Ministère de l'Économie et de l'Innovation

Commentaires